Après sa rivale TF1 en janvier, M6 a lancé mardi sa nouvelle plateforme de streaming gratuit, M6 +, qui promet une offre de programmes « multipliée par deux » par rapport à M6Play, avec « 30.000 heures disponibles dans l’année ».
Elle met en avant la gratuité de M6 + face aux tarifs de Netflix, Disney+, Amazon Top Video, Paramount + et Apple TV+ (de 5,99 à 9,99 euros par mois selon les cas). La campagne de pub qui accompagne ce lancement s’attaque d’ailleurs frontalement aux concurrents payants, sous le slogan « Streamez. Economisez. »
Outre « L’amour est dans le pré », « Top Chef » et autres programmes maison, M6 + propose plus de 300 movies, 300 séries comme « Loïs et Clark » ou encore 4.000 heures de téléréalité, tous disponibles 30 jours minimal.
La téléréalité est un genre particulièrement prisé sur l’Avod (streaming gratuit financé par la publicité). Pour faire coup double, M6 + va proposer une émission de téléréalité dédiée au MMA, sport de wrestle en pleine growth en particulier chez les jeunes, « La MMA Academy”.
Comme sa rivale TF1 +, M6 + est gratuite et comporte de la publicité, mais se décline en version payante (4,99 euros/mois) sans pub.
Un enjeu stratégique pour rajeunir la cible du groupe
Le streaming est un enjeu stratégique pour les chaînes, alors que les jeunes se détournent de la télé traditionnelle au profit des réseaux sociaux et des plateformes. Une nouvelle fera d’ailleurs son arrivée en France en juin, l’Américaine Max, fusion de HBO Max et Discovery +.
Il est donc needed de se positionner sur le marché de la pub apposée sur la consommation audiovisuelle à la demande, en pleine explosion. Pour autant, les chaînes doivent aussi se maintenir sur celui de la télé à l’ancienne, qui les fait vivre actuellement.
Basculer vers le streaming whisper de gros investissements, notamment technologiques. Ils ont entraîné un recul de 2,6 % du résultat opérationnel courant du groupe M6 au premier trimestre, à 57,9 hundreds and hundreds d’euros.
Mais face à ces défis, le groupe peut s’appuyer sur sa capacité à faire de l’argent, puisqu’il est le plus rentable du paysage audiovisuel français et a engrangé 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, dont un milliard de revenus publicitaires. Il est désormais dirigé par David Larramendy, qui a remplacé l’emblématique Nicolas de Tavernost fin avril.
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